

La réforme du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), désormais plus avantageuse pour les habitations équipées d’un chauffage électrique, est officialisée par un arrêté publié au Journal Officiel. À partir du 1er janvier 2026, près de 850 000 logements ne devraient plus être considérés comme des « passoires énergétiques ».
Ce qu’il faut retenir
* Nouvelle règle dès janvier 2026 : le coefficient de conversion de l’électricité passe de 2,3 à 1,9.
* Impact direct : environ 850 000 logements chauffés à l’électricité verront leur note DPE s’améliorer.
* Démarche simplifiée : une attestation gratuite sera disponible sur le site de l’Ademe pour actualiser son diagnostic.
Le décret publié en août 2025 (Arrêté du 13 août 2025 modifiant le facteur de conversion de l’énergie finale en énergie primaire pour l’électricité dans le DPE — publié au Journal Officiel le 26 août 2025) entérine cette évolution du DPE immobilier. Longtemps critiqué pour défavoriser les logements chauffés à l’électricité, le calcul est désormais plus représentatif du mix énergétique français, largement décarboné grâce au nucléaire.
Concrètement, le coefficient appliqué à l’électricité est abaissé de 2,3 à 1,9, tandis que le gaz naturel conserve son facteur de 1. Cette révision devrait bénéficier à environ 15 % des passoires énergétiques, soit 850 000 habitations.
La réforme du DPE suscite des avis divergents.
* Les associations de consommateurs dénoncent une mesure jugée « arbitraire », craignant un ralentissement des rénovations énergétiques dans les logements les plus précaires.
* Les fédérations de l’immobilier saluent au contraire une décision pragmatique qui maintient sur le marché locatif des biens menacés d’exclusion.
Selon le gouvernement, cette révision envoie un signal fort en faveur de l’électrification des logements et de la sortie progressive des chaudières fossiles. Elle encouragera aussi l’installation de pompes à chaleur, solution plébiscitée dans les stratégies de transition énergétique.
Les effets seront particulièrement visibles pour les petites surfaces chauffées à l’électricité, plus sensibles au facteur de conversion. Un logement classé G pourra ainsi remonter en F, et un F passer en E.
Pour les propriétaires bailleurs, cet ajustement est crucial : la loi prévoit en effet l’interdiction progressive de louer les passoires énergétiques dès 2025 pour les logements G, et dès 2028 pour les logements F.
Autre atout majeur : les propriétaires n’auront pas à refaire leur diagnostic.
Dès janvier 2026, il sera possible de télécharger gratuitement une attestation via l’Ademe.
Les étapes sont simples :
1. Accéder à la plateforme officielle de l’Ademe.
2. Télécharger l’attestation de mise à jour.
3. Utiliser ce document pour vos démarches de vente, location ou demandes d’aides (MaPrimeRénov’, CEE, etc.).
Cette attestation aura la même valeur juridique qu’un DPE actualisé et évitera des frais inutiles.
Cette réforme du DPE immobilier 2026 constitue une avancée importante pour des centaines de milliers de logements. Toutefois, elle ne doit pas occulter la nécessité d’engager de véritables travaux de rénovation énergétique pour améliorer la performance et la valeur des biens.
Pour les professionnels de l’immobilier, anticiper ces évolutions est essentiel afin d’accompagner leurs clients dans leurs projets. Avec des outils digitaux innovants comme 36 heures immo, il devient possible de valoriser efficacement les biens immobiliers et de sécuriser les transactions dans un marché en pleine mutation.



.png)
